Quand le Cochon fait place au Rat...
Pourquoi un tel couple insolite d'animaux si génétiquement distants? Tout simplement pour être fidèle au calendrier chinois et évoquer ce nouvel an que le monde chinois célèbre en ce début de février (fête du printemps).
L'occasion tout d'abord de féliciter nos chers apprenants qui ont obtenu leurs diplômes de français... avec ci-dessous Victor, Laurine, Inès, Valérie et Eva. Chapeau bas et bonne continuation!
Une autre bonne nouvelle est également le retour inespéré de monsieur Baignoire dans le folklore local !
Ci-dessous un petit clin d'oeil pour mes camarades apprenants de chinois, avec les Japonais et Liu-mei et An-yi entourant le prêtre canadien francophone Guy (également par hasard sur la photo précédente, tout à gauche avec la casquette).
Un petit groupe fort sympathique que je retrouve chaque matin de 8h à 10h pour progresser pas à pas dans cette langue de moins en moins étrangère, sous la conduite de professeurs aussi sympathiques que compétents...
A l'image de Professeur Liang, ici en plein effort ! Je la salue donc et la félicite pour sa patience et la qualité de son enseignement, ainsi que pour ses petites explications sporadiques en italien, qu'elle sait proche du français et par conséquent éventuellement utiles pour ma compréhension... Elle est même capable de le faire en allemand, s'il vous plaît!
Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, on prend donc les mêmes pour ce nouvel an et on recommence (ci-dessous à retrouver dans les branches).
Je parle bien entendu de ces turbulents macaques qui nous rendent toujours visite à L'Alliance Française, même si cela doir passer par un flirt avec le câblage éléctrique...
Une autre visite de marque (transition habile...) est celle de mon cher Olivier qui est venu se restaurer une petite nuit dans le sud avant d'embarquer pour une semaine professionnelle à Paris.
Au passage, malgré la relative fréquence de nos rendez-vous, je précise que nous n'entretenons qu'une relation amicale, pour ceux qui viendraient à en douter (petite allusion à l'imagination débordante de la soeur de sa femme Hui-Mei, à qui ça a traversé l'esprit...!).
Les Marollais seront toujours les bienvenus chez les saint-Sulpiciens, un point c'est tout !
Et que j'aime ces affiches énormes dans les carrefours qui savent résumer si simplement l'innocence et le charme à la Taiwanaise...
En cette fin de janvier, mes collègues Emilie et Marie m'ont accompagné dans le nord et son hiver frais (ils disent "froid" ici...) et humide afin d'assister à une formation de 5 jours à Taipei pour devenir examinateurs/correcteurs de DELF (Diplôme d'études en langue française).
Quelques jours en compagnie d'enseignants de français de tout Taiwan venus se spécialiser ou compléter leurs compétences, sous la direction de Bruno Girardeau (ci-dessous au premier plan) qui s'était déplacé de Paris pour nous communiquer ses savoirs et ses attentes.
Du travail et de la bonne humeur, cocktail toujours appréciable.
Un grand bonjour donc à vous Bruno le Tourangeau qui avez quitté Taiwan visiblement enchanté de votre découverte du monde Chinois et de sa langue tant à l'oral (à quand le A1?) qu'à l'écrit, avec ci-dessous la composition des premiers sinogrammes...
Bon courage donc, et à bientôt!
Bon courage donc, et à bientôt!
De retour ensuite à Kaohsiung avec la vie qui continue son petit bonhomme de chemin, ponctué de ces soirées dans des restaurants où l'on mange si bien pour si peu cher, et toujours en bonne compagnie.
Ailleurs, on semble également prendre les chose du bon côté, à l'image de tous ces endroits où l'on fête le Carnaval, et notamment les Antilles ou Folie rime parfois avec Elégance, n'est-ce-pas...
Enfin, comment ne pas parler de cette étoile naissante dont j'ai pris connaissance en tombant par hasard à Taipei sur un journal américain qui évoquait un "French Man" (l'autre, pas celui qui s'est marié avec Carla Bruni) ayant terrassé le fameux Nadal pour atteindre la finale d'un des plus prestigieux rendez-vous du tennis mondial.
Quelle bonne surprise ce fut de découvrir ce jeune Jo-Wilfried Tsonga dans cette finale aussi formidable qu'improbable...
De l'anonymat au zénith, bien joué l'artiste!
On s'étonne trop de ce qu'on voit rarement et pas assez de ce qu'on voit tous les jours.
Madame de Genlis
Madame de Genlis